Avant d’investir dans une nouvelle optique, nous serons plus attentifs à ce phénomène pour les photographes pointilleux.
Les fabricants d’optique communiquent très peu sur la respiration focalisée. (Nikon commence à plus communiquer sur ce sujet car leurs nouveaux est peu ou pas de respiration focalisée)
Cependant, nous pouvons simplement prendre connaissance du facteur d’agrandissement maximal des objectifs ainsi nous pourrons déceler si les objectifs ont beaucoup ou peu de focus breathing.
Voici un exemple d’objectifs bien connus de marque Nikon :
Nikon AF-S NIKKOR 70-200 f/2.8G IF-ED VR a un grossissement de 0,25x
Nikon AF-S NIKKOR 70-200 f/2.8G ED VR II a un grossissement de 0,12x
Nikon AF-S NIKKOR 70-200 f/2.8E FL-ED VR a un grossissement de 0,21x
Nikon AF-S NIKKOR 70-200 f/4G ED VR a un grossissement de 0,274x
Nous pouvons constater que le Nikon AF-S NIKKOR 70-200 f/2.8G ED VR II a un facteur de grossissement de 0,12x, il est le plus mauvais élève en termes de respiration focalisée (focus breathing).
Par contre son prédécesseur a, lui, un bien meilleur coefficient de grossissement de 0,25 et donc beaucoup de respiration focalisée.
Dès lors nous aurons vite compris que le Nikon AF-S NIKKOR 70-200 f/2.8E FL-ED VR est l’objectif qui aura le moins de focus breathing.
Cependant le focus breathing sera à prendre en compte selon l’usage qu’on lui demande. La qualité optique et la grande ouverture des autres objectifs est plus importante selon moi.
Si nous n’avons pas les informations spécifiques des objectifs, nous pouvons faire un test manuel pour savoir si ce dernier a une forte respiration focalisée ou pas.
Pour ce faire, nous allons fixer notre boîtier sur un trépied, établir la mise au point manuellement sur l’infini puis à son minimum. Nous pouvons constater si la focale entre les deux extrêmes sera peu ou pas modifiée. Si il y a un effet de zoom dans notre image.